La féria de San Telmo a lieu chaque dimanche dans toute la rue Defensa. C’est un classique fort agréable par beau temps. Imaginez un grand marché au puces éphémère avec des stands plus colorés les uns que les autres où l’on vous tente avec mille et un objets de pacotille dont vous ne saurez que faire une fois la journée terminée.
Néanmoins, nous sommes dans le quartier historique du tango, lequel continue d’inspirer les argentins. Ce matin nous avons croisé un marionnettiste à fils, dont la marionnette était le clone, même chemise rayée, mêmes bretelles, mêmes chaussures élimées, sauf que le premier était bien moins saoul que le second.
Le décor tenait dans une petite valise posée sur un tabouret, et sur scène le personnage évoluait sur une chanson de tango contant, comme c’est souvent le cas, l’histoire d’une soirée très arrosée pour oublier une peine de coeur. Laissez-vous porter par les quelques photos qui suivent, et découvrez le marionnettiste ! Nous avions envie de lui rendre hommage pour ce travail anonyme vraisemblablement indispensable pour lui quoique bien peu lucratif.
Autre image de ce dimanche 20 juillet, puisque la féria de san Telmo nous a mené de la rue Defensa à la Casa Rosada, l’équivalent de l’Elysée en France, cette banderole de protestation demandant la révocation des juges et autres fonctionnaires argentins corrompus ou complices de disparitions inexpliquées.
Accessoirement, nous avions aussi pour projet en ce dimanche de visiter la Présidence argentine comme cela est possible chaque weekend, mais les visites étaient aujourd’hui suspendues pour cause d’élections. Ici aussi la politique prend le pas sur bien des choses.