Jorge Bergoglio, François 1er,
s’exprime sur son amour du tango argentin et du foot.
EXTRAITS
Le Pape François dansant le tango avec Christina Kirchner
« Vous aimez le tango ?
– Enormément. C’est une musique profondément ancrée en moi. Je crois connaître assez bien les deux époques du tango. En ce qui concerne la première, j’ai un faible pour D’Arienzo ; coté chanteurs, ma préférence va à Carlos Gardel, Julio Sosa et Ada Falcon, qui est depuis devenue nonne. Quant à Azucena Maizani, je lui ai donné l’extrême onction. Je la connaissais car nous étions voisins, et, quand j’ai appris qu’elle était à l’hôpital, je suis allé lui rendre visite ; je me souviens d’y avoir croisé Virginia Luque et Hugo del Carril.
Pour ce qui est de la seconde époque, je voue une grande admiration à Astor Piazzolla et à Amelita Baltar, sa meilleure interprète.
– Vous savez le danser ?
– Oui. J’ai dansé le tango étant jeune, mais je lui préférais la milonga.
– Votre sport préféré ?
– Quand j’étais jeune, je jouais au basket, mais j’aimais surtout aller au stade voir des matchs de foot. Nous nous y rendions en famille, même maman nous accompagnait – cela a duré jusqu’en 1946 – pour voir les joueurs de San Lorenzo, notre équipe fétiche : mes parents étaient originaires d’Almagro, le quartier du club.
– Pouvez-vous nous citer un évènement marquant ?
– La brillante saison de l’équipe cette année-là. Le but de Pontoni, qui aurait presque mérité un Nobel. C’était une autre époque. Le pire que l’on pouvait crier alors se limitait à « voyou, canaille, vendu ». Rien à voir avec les horreurs d’aujourd’hui. »
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Le tango argentin à Orléans